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Empreinte écologique, soyons vigilants

En matière d’isolation biologique, il faut être vigilant !
Diminuer son empreinte écologique peut très vite devenir un voeu pieu.

En effet, cela impliquerait qu’il faille radicalement changer de mode de vie et mettre de côté tous nos comportements habituels : prendre l’avion, rouler dans une grosse voiture, habiter dans une très grande maison, manger de la viande à tous les repas, etc.

Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a publié dès 1996 la conclusion suivante : pour arrêter d’enrichir l’atmosphère en gaz carbonique (autrement dit pour que la quantité de CO2 dans l’atmosphère soit stable et non croissante), quel que soit le niveau et quelle que soit la date à laquelle nous souhaitons y parvenir, il faudra de toute façon que les émissions humaines de CO2 soit divisées par deux au moins par rapport au niveau de 1990.

D’après des rumeurs tenaces, certains produits d’isolation ne seraient pas  » naturels  » et présenteraient des risques pour la santé et l’environnement. Il faut savoir qu’il n’existe pas d’isolant  » bio  » et que l’on ne trouve pas dans la nature d’isolant à l’état naturel : tout isolant est manufacturé et comporte donc des traitements et/ou additifs.

Quelques exemples : L’aluminium est recyclable (même s’il est peint ?) mais consomme énormément d’énergie lors de sa fabrication.

Le PVC nécessite des produits chimiques toxiques pour sa fabrication. Son recyclage est très limité et en cas d’incendie, il fond et produit de l’acide chlorhydrique.
Le bois, c’est un matériau écologique, mais qu’en est-il lorsqu’il est traité, soit pour le protéger avec de la peinture, lasure, vernis mais également lors de sa mise en ouvre avec l’utilisation de colles ou solvants plus ou moins toxiques ?

Soyez donc vigilants sur la validité des déclarations environnementales et sanitaires des fabricants.Méfiez-vous des déclarations environnementales et sanitaires qui se réduisent à de simples affirmations et auto-déclarations. Ces isolants pour pouvoir répondre à une aptitude à l’emploi dans le bâtiment doivent, selon la nature des matériaux, être traités avec des substances additives contre les proliférations bactériologiques, les insectes, ou pour répondre au risque incendie et au comportement à l’eau.